1. |
Anatomie Bousculaire
03:29
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"De nos gaietés, aucune issue. De nos répits, aucune parade.
Avalanche de querelles."
Devine qui détraque nos mimes imprévus
Nos peurs à corps détalent en pendaisons lunaires.
Entassées
Anatomie bousculaire je déborde et j'inflige
Devine qui dissèque nos ébauches de salives
Mon œil te scrute et te fouille sans comprendre
Mes mains vacillent et s'éclipsent sans attendre
[Enlacées, enlacées, enlacées, enlacées]
Que m'arrive-t-il d'infini bariolé?
Je ne sais plus ni pourquoi je suis niée
Devine qui le borgne vient saisir dans sa traîne d'argile
Quels bris de liens s'aimantent, dans sa quête enragée.
Délaissées
Anatomie bousculaire je déborde et j'inflige
Devine je dissèque nos ébauches de salives
Mon œil te traque et se gave sans attendre
Qu'enfin ta main glisse et vienne se répandre
[Enlacées, enlacées, enlacées, enlacées]
Que m'arrive-t-il d'infini bariolé?
Je ne sais plus ni à quoi je suis liée
Mon œil se fixe et se crispe sans offrande
Ce corps tendu n'est pas prêt de se rendre
Que m'arrive-t-il d'infini bariolé?
Je ne sais plus qui je-tu désormais
Anatomie Bousculaire déborde et inflige
Anatomie Bousculaire dissèque et inflige
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2. |
Contre nature
03:22
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Contre nature mais contre elle
Les doux mélanges d’anatomie
Rêver ces corps à corps séquelles
Ma peau d’asile au goût du fruit
Contre nature mais contre elle
Écarlates, nos envies
Grimées, les princesses irréelles
Pénélope de nos récits
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Nos princesses de l’irréel
Contre nature mais contre elle
Irrésistibles nos insomnies
Dévier nos corps nous donne ces ailes
Qui nous bannissent à l’infini
Contre nature mais contre elle
Les fugitives de l’interdit
Tous ces efforts pour paraître celles
Ne voulant pas trahir ses vies
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Nos princesses de l’irréel
Elle Cogne
« Animale carapace »
Raisonnent
« Les insultes, les menaces »
Tu voudrais que s’effacent
Déchirée tu vis
Elle donne
« Les insultes, les menaces »
Raisonnent
« Animale carapace »
Mais finalement s’enlacent
Déchirée tu vis, enivrée tu plies
Déchirée tu vis.
Contre nature mais contre elle
Diplomate sodomie
Dévier nos corps nous donne les elles
Qui nous bénissent à l’infini
Contre nature mais contre elle
Incandescentes nos harmonies
Tous ces efforts pour paraître celles,
Puis finalement travestir ses vies
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Nos princesses de l’irréel
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Contre nature mais contre elle
Nos princesses de l’irréel
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3. |
Les mondes engourdis
03:09
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Ma cité d’or, cité de feu, cité d’étoiles aseptisées,
L’égalité tire sur les bords, le rejet de greffe a commencé
Cité dortoir, cité d’honneur, ma cité grogne abandonnée
La dignité avale son chlore, face à son manque de liberté
Ahhhhh...
Ma cité d’or, cité de feu,
J’attends au pied de l’arbre mort,
Qu’enfin s’éveillent les entassés
Ma cité d’or, cité de feu,
Au son des chants de Maldoror,
Le cri des peaux diabolisées
Ma cité d’or, cité de feu, cité d’étoiles trop policées,
L’égalité a changé de bords,
Le rejet de greffe s’est emballé
Cité dortoir, cité d’horreur, ma cité lasse, abandonnée
La dignité recrache sa flore, face à sa rage de liberté
Ahhhh...
Ahhhh...
Ma cité d’or, cité de feu, cité d’étoiles dévalisées
L’égalité tire sur le mors
Le rejet de greffe s’est enflammé
Cité dortoir, cité d’honneur, ma cité classe, va se lever
La dignité recrache sa flore, face au carnage politisé
Ma cité d’or, cité des dieux
J’attends au pied de l’arbre mort,
Qu’enfin renaissent les ensablés
Ma cité d’or, cité de feu,
Le cœur griffé sur la longueur,
Le cri des peaux écartelées
Ma cité d’or, cité de feu,
J’entends au pied des miradors,
L’appel au calme des rescapés
Ma cité d’or, cité de feu,
Le cœur greffé sur la longueur,
Ne cessera donc jamais de couler?
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4. |
Les p'tits poissons
03:13
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Il nous en a pourtant fallu bien du courage
Pour découvrir coûte que coûte nouveaux rivages Partir ils étaient plutôt longuets les voyages
Le cœur barbouillé d'incroyables paysages
Ils ont failli croquer mon cœur les p'tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l'air d’un ballon
Ils ont failli croquer mon cœur les p'tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l'air d’un ballon
Entre deux eaux l'océan est parfois sauvage
Vous filerait facile des idées de naufrage
Et pas question trop d'eau de rentrer à la nage
La mer à boire c'est dur vu le goût du breuvage
Ils ont failli croquer mon cœur les p'tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l'air d'un ballon
Ils ont failli croquer mon cœur les p'tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l'air d’un ballon
La mort barrée, pavillon noir, l'heureux mariage
Qui claque au vent ça jette un froid sur l'équipage
On met les voiles en d'autres termes on plie bagage
Débrouillez-vous avec vos histoires de courage
On a des rêves au soleil au bout du voyage
Femmes aux seins nus toutes en couleur beau coloriage
On coule à pic dans leurs eaux profondes et sauvages
Profondeurs que n'ont pas les hommes d'équipage
Ils ont failli croquer mon cœur les p'tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l'air d'un ballon
Ils ont failli croquer mon cœur les p'tits poissons
Moi je ferais le mort gonflé l'air d’un ballon
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5. |
La chair inversée
03:41
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J’harnache mon sexe défiguré
J’échange ma chair de broutilles
Bruissements de genres inexplorés
Laisse-moi rêver mon idylle
Sandpaper in the eyes, they try to bore in me
I won't let them bleach our bones and our fantasy
Sandpaper in the eyes, they try to bore in me
I won't let them bleach our bones and our fantasy
Freaks fight on ! Sauve ta peau !
Sandpaper in the eyes, they try to bore in me
I won't let them bleach our bones and our fantasy
Freaks fight on ! Sauve ta peau !
J’harnache mon sexe défiguré
J’échange ma chair de broutilles
Bruissements de genres inexplorés
Laisse-moi rêver mon idylle
J’harnache mon sexe défiguré !
Freaks fight on Sauve ta peau
J’harnache mon sexe défiguré J’échange ma chair de broutilles Bruissements de genres inexplorés Laisse-moi rêver mon idylle.
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6. |
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Tu m’as dit ce soir, oh viens me voir...
Danser...Danser
Well I put my brain on your black’s hand
Merry me, oh merry me.
Tu m’as dit ce soir, oh viens me voir...
Danser...Danser
It was a film, just about the Moon
Imagine oh you’re mine
Je me suis aperçue en courant
Que les hôpitaux auront des dents
Déchire ta peau, ta culotte et ta robe
Monsieur le Momô attention aux microbes
J’ai connu l’humus, tranquille, magique
J’ai couru Morticius, j’ai couru l’humus
Viens danser avec moi, viens danser en moi
J’ai couru l’humus, j’ai voulu... Rictus
Tu m’as dit ce soir, oh viens me voir...
Danser...Danser
Well I put my brain on your black’s hand
Merry me, oh merry me.
Tu m’as dit ce soir, oh viens me voir...
Danser...Danser
It was a film, just about the Moon
Imagine, oh you’re mine
Mais tu restais la fille de joie
Que j’accrochais au fond de mes bras
Et je mimais la fille de loi
Qui s’affaissait au bout elle et moi
A lot of crimes in the city...
J’ai connu l’humus, tranquille, magique
J’ai couru Morticius, j’ai couru l’humus
Viens danser avec moi, viens danser en moi
J’ai couru l’humus, j’ai voulu... Rictus
Well I know the fucking moon
Well I know the fucking moon
Well I know the fucking moon
Well I know the fucking moon
Well I know the fucking moon
Danse avec moi
Well I try to know the fucking moon
Well I try to know
Well I try to know the fucking moon
Well I try to know
Well I try to know the fucking moon
Well I try to know
Well I try to know the fucking moon
Danse avec moi
Well I try to know the fucking moon
Well I try to know the fucking moon
Well I try to know
Well I try to know the fucking moon
Well I try to know that fucking
Well I try to know that fucking, fucking, fucking, fucking, fucking...
Fucking moon...
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7. |
Métastases en treillis
03:24
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Regarde... Et rampe !
Regarde...
Regarde ces enfants qui dansent
Regarde ces morts qui balancent
À genoux vers demain
Regarde ces enfants qui braillent
Le doute des morts qui déclament
Et rampent vers le festin
Tu te gaves de mes cendres, métastases en treillis
L'estomac en attente, je défendrai mon nid
Tu te gaves de mes cendres, métastases en treillis
La vessie éloquente, j'inonderai tes abris
Rends-moi ma terre, rends-moi mon sang
Rends-moi les pierres et les ossements
Rends-moi la chair, rends-moi mon rang
Rends-moi l'envie de l'envol éclatant
Tends-moi la veine, rends-moi les corps
Reprends l'horreur et ses craquements
Ravale ta guerre et ton ciment
Rends-moi l'altitude de l'enfant
Regarde et rampe !
Regarde ces enfants qui dansent
Regarde ces morts qui balancent
À genoux vers demain
Regarde ces enfants qui braillent
Le doute des morts qui déclament
Et rampent vers le festin
Rends-moi ma terre, rends-moi mon sang
Rends-moi les pierres et les ossements
Rends-moi la chair, rends-moi mon rang
Rends-moi l'envie de l'envol éclatant
Tends-moi la veine, rends-moi les corps
Reprends l'horreur et ses craquements
Ravale ta guerre et ton ciment
Rends-moi l'altitude de l'enfant
Regarde !
Tu te gaves de mes cendres
Regarde !
Mais Regarde !
Tu te gaves de mes cendres
Regarde !
Tu te gaves de mes cendres
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8. |
Rouges nos langues
03:01
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Mais que veulent ces gens au sexe déroutant?
Mais que veulent ces gens au sexe dégoûtant?
Vacarme indécent de nos hontes Vacarme épuisant de nos fontes Cortex blanchi et délicat
Déluge tactile de nos ébats
Rouges nos langues, rouges nos langues Rouges nos langues, rouges!!!
Rouges nos langues rongent nos crânes rouges
Et je m'étends sur ses lueurs, anévrisme oppressant
Rouges nos langues rongent nos crânes rouges
Et elle se penche sous mes humeurs, anévrisme enivrant
Vacarme irritant de nos hontes
Vacarme incessant de nos fontes
Cortège blanchi et délicat
Déluge fragile de mon appât
Rouges nos langues, rouges nos langues Rouges nos langues, rouges!!!
Rouges nos langues rongent nos crânes rouges
Et je m'étends sur ses lueurs, anévrisme oppressant
Rouges nos langues rongent nos crânes rouges
Et elle se penche sous mes humeurs, anévrisme enivrant
Rouges nos langues rongent nos crânes rouges
Quand je dévale nos rituels, anévrisme alarmant
Rouges nos langues rongent nos crânes rouges
Quand elle perpétue mon séquelle
Riposte, colère, et détachement
Mais que font ces gens en s'endormant?
Riposte, chaleur et dénuement
Mais qui sont ces gens au sexe malveillant?
Mais qui sont ces gens au sexe malveillant?
Mais que font ces gens en s'endormant?
Mais que veulent ces gens au sexe déroutant?
Mais que veulent ces gens au sexe dégoûtant?
Mais que veulent ces gens au sexe déroutant?
Mais que veulent ces gens au sexe dégoûtant?
Au sexe déroutant.
Au sexe dégoûtant.
Au sexe déroutant.
Au sexe dégoûtant.
Au sexe !
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9. |
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My way, this is my way, take your breast away
Oh my hollow way, muddy way
My way, this is my way, take my breath away You brace up my way
A girlstrap by the way
No matter what's in your hell
No matter what's in your well
I'm sucking my way
I'm just a weed, I confess my way as bloody way I know you're crouching
No matter what's in your hell
No matter what's in your well
I'm freaking my way
Perforating shame I want to share
No matter what's in your hell
My crippled way under your sun
My way, wane of your way, it's my winning-day
Headlong in your way, you flutter about my way
My way, this is my way Take your brow away
Oh my hollow way
Muddy way
No matter what's in your hell
No matter what's in your well
I'm sucking my way
I know you're crouching, by the way,
Take my breast away, away, away, away
No matter what's in your hell
No matter what's in your well
Girlstrap in my way
Bounds of my way
Oh take my breath away, away, away, away, away
Jump Jump Jump Jump Jump Jump
In my bed
Jump Jump Jump Jump Jump
Get out of my head
Jump Jump Jump Jump Jump
In my jungle's bed
Jump Jump Jump Jump Jump
In...
My hallow way
Wane of my way
My muddy way
A lot of scales captcher my way
Underground waves oppress my way
No matter....
No matter what's in your hell
No matter what's in your well
I'm sucking my way
I know you're crouching, by the way
Take my breast away, away, away, away
No matter what's in your hell
No matter what's in your well
Girlstrap in my way
Bounds of my way
Oh take my breath away, away, away, away...
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10. |
Candy Kane
02:41
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|||
C'est la pirouette-musaraigne
L'ensemble suintait Candy Kane
Et moi affalée dans son règne
Je sentais l'air manquer l'entre-nous
Ses dieux, ses armures, ses pentes sans oubli
Ses traces, ses souillures, murmures d'agonie Ses culbutes miroir tassées comme le soir
« Elle parlait trop vite »
C'est la tempête-musaraigne
L'ensemble suintait Candy Kane
Et moi rongée sous ses fontaines
Je sentais l'air masquer l'entre-nous
Hélas mes ratures confondaient l'ennui
Je lui tendais mes fissures et mes élans ravis
Je guettais chaque morsure, divulguais mes récits
Au bord des cimes balafrées
Candy Kane me fit tournoyer
C'était la pirouette-Candy Kane
D'aussi loin que le vent malmène
C'était la tempête-Candy Kane
Je sentais l'air scinder l'entre-nous
Ses dieux, ses armures, ses pentes sans oubli
Ses traces, ses souillures, murmures d'agonie
Ses culbutes miroir tassées comme le soir.
« Elle quittait trop vite »
|
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11. |
Faïence
03:30
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|||
J’en appelle à toi mon âme
J’interpelle tes oriflammes
J’en appelle à toi ma peur
Je veux retrouver le cœur
De nos rations éphémères
De sexe bouillant ou en verre
Mon secret dans nos secrets
Quand soudain tu disparais
Je, fendue, le dos cru, brise mes alliances
Je, fendue, le corps nu, en offrande je m’avance
Je, fendue, le dos cru, griffe ton silence
Je, fendue, le corps nu, je t’attends mon ascendance
J’en appelle à toi mon âme J’interpelle tes oriflammes
J’en appelle à toi ma peur
Pour que renaissent nos couleurs
Allaitée de ton absence,
Je m’enfonce dans la faïence,
Abreuvée de ton départ,
Les organes en avatar
Je, fendue, le dos cru, brise mes alliances
Je, fendue, le corps nu, en offrande je m’avance
Je, fendue, le dos cru, griffe ton silence
Je, fendue, le corps nu, je t’attends mon ascendance
J’en appelle à toi mon âme
J’en appelle à toi mon âme
Je, fendue...
Je, fendue...
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12. |
Ravissement
03:18
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La femme ovale jure à l'envers
Que contre moi elle récupère,
Des pics, des os, des ricanements,
Des traces de mots, des astres lents
Qui la déclinent en dépotoir
Qui nous assignent au bord du noir
Quand je destine mes collisions
À d'éphémères infiltrations
Vois comme je dérive le long de ses pentes
Perdue éperdue aux creux mon absente
Vois comme je scintille du haut de ses hanches
Étranglée, étranglée, mes laideurs amantes
La femme ovale est mon obscure,
Ricochet d'abandon, gouffre d'azur
La femme ovale saccage nos leurres,
Dans sa riposte sans chaleur
Qui la déclinent en dépotoir
Qui nous assignent au bord du noir
Quand je destine mes collisions
À d'éphémères infiltrations
Vois comme je dérive le long de ses pentes
Perdue éperdue aux creux mon absente
Vois comme je scintille du haut de ses hanches
Étranglée, étranglée, mes laideurs amantes
Vois comme je dérive le long de ses pentes
Perdue éperdue aux creux mon absente
Vois comme je scintille du haut de ses hanches
Étranglée, étranglée, mêlée d'heures aimantes
La femme ovale jure à l'envers
Que contre moi elle récupère,
Des pics, des mots, des morts, des traces,
De nageoires en trépas, désastre.
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13. |
Lésion-mouche
04:18
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|||
Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence
C’est la parade des mutantes, Elle,
Buccales, absurdes et sourdes
Nos langues coulées s’étirent, Elle,
Saisissent vos anneaux-fourches
Structurer l’évidence, carnage et ruissellement,
Germes lisières
Aliénation je m’égare dans les grincements solides de leur gangrène
L’abdomen froissé, enseveli, passe-muraille
Mémorise nos rages au fond de chaque entaille
Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence
C’était à fendre la foule, à féconder les cieux
Féerique paresseuse, Elle
C’était à croire que l’on peut, elle chahutait les dieux
Douce fêlure animale, Elle
C’est la parade des mutantes, Elle
Buccales, absurdes et sourdes
Nos ventres athées se détachent, Elle
Méprisent vos lésions-mouche
Délivrées de l’apparence, réinventant les corps,
Libre matière
Aliénation, je m’isole dans l’héritage candide de vos œillères
L’abdomen s’échappe au rythme des rafales
Réfutant l’immobile patience de nos sages
Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence
C’était à mordre la foule, à fissurer les cieux
Féerique paresseuse, Elle
C’était à croire que l’on peut, elle enchantait les Dieux
Douce fêlure animale, Elle
Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence
Elle crie, elle vit, elle passe encore
Me raviver sans trop d’effort
Elle crie, elle vit, elle prend, elle mange,
Elle prie, s’arrange puis recommence
Elle crie...
|
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14. |
Ma fiole de sang
05:19
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|||
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Le goût du fouet crache sa malice,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Nos corps à corps ressuscités
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un constat d’éternité
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Le goût du fouet crache sa malice,
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
L’œil menotté purge l’anarcisse
Ma fiole de sang, mon voile d’acier,
Nos corps à corps ressuscités
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un contrat déterminé
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un constat déterminé
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un contrat d’éternité
Je ne peux plus oublier tes sillons,
Je ne veux plus étoiler ma fiction,
Je ne peux plus éventrer l’émotion,
J’offre mon cœur et encore à l’affront...
Je ne veux plus m’éloigner du sillon,
Je ne veux plus effleurer la tension,
Tu n’a pas su résister au désordre,
Comme un carnage que j’empoche et pardonne
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un constat d’éternité.
Mon œuvre au noir, ma liqueur d’ange,
Ton intérieur à ma portée,
Je me souviens de nos échanges,
Comme un festin contaminé.
Ma fiole de sang, ma liqueur d’ange.
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Anatomie Bousculaire Paris, France
Anatomie Bousculaire's new album “À l’intérieur de l’intérieur” has been released on 01/03/2015. The powerful rock sound of
the band is now spiked with psychedelic electro.
Anatomie Bousculaire, won
* La Music Award, Best artist of the year" in the grunge category.
* A prestigious reward previously earned by No Doubt, System of a Down, Korn, Alien Ant Farm, Slash et les Black Eyed Peas
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